Il existe un lien entre les « Groupes non mixtes », la « Marche des Fiertés », les « prolétaires », les « intouchables » et la « Négritude ». Lorsqu’un aspect de l’identité (naturelle comme sociale) est discriminé, subit des violences traversant les âges, il devient légitime de se penser ou essentialiser cet aspect physique, culturel, propre à soi. Quand bien même la stigmatisation justement procède de même. Ainsi des personnes à la peau « blanche » qui revendiquent leur fierté de l’être, résumant leur nature à cela, ou encore mettant en avant l’hétérosexualité et genre, sacralisant leurs orientations et choix comme s’ils étaient eux important, dans le vrai. L’universalisme ou commun consiste justement en l’inverse, se sentir moins essentiel tel que soi vis à vis de ce qu’il y a autour, les différences à chérir comme la porosité des incarnations possibles plus que son taux de mélanine, sa position hiérarchique à gogo. La ruse de la non raison irradie donc les catégories ou ce que l’on formate tel à son esprit, limitant la perception à un physique, territoire/provenance et statut à la noix. Nourrir les ségrégations est se regrouper selon ces schémas racialistes et verticaux plus ou moins indirects ou par réaction.
Matjules
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